Moving Beyond Borders met en scène cinq atlas interactifs accompagnés de tableaux photographiques. Le spectateur est invité à interagir avec les atlas, il peut choisir sa langue (parmi l’anglais, le français, l’espagnol, l’italien et l’arabe) puis manipuler les grandes pages des Atlas qui déclenchent la mise en mouvement des cartes. Les informations se dévoilent progressivement au rythme de compositions sonores hypnotiques et poétiques.
Photographies, arts numériques, cartographies et paysages sonores tissent un savant dialogue permettant d’aborder de manière globale les différentes problématiques liées aux flux migratoires : les contrôles aux frontières, le nombre et l’évolution des morts aux frontières, l’enfermement, la prolifération des bases de données et des systèmes de surveillance etc.
En 2015 deux univers se rencontrent pour élaborer une œuvre commune : l’exposition Moving Beyond Borders. Véritable expérimentation scientifique et artistique, cette démarche se traduit par la mise en scène physique et sensible du travail cartographique développé par Migreurop ; tout en cherchant à rendre compte de l’histoire et de l’évolution des politiques migratoires.
Les contributions des chercheurs et des artistes, dont la démarche est à la croisée de la pratique scientifique et de la recherche esthétique, tracent ici un trait d’union entre la recherche et la création, et proposent une lecture subtile du phénomène.
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Diffusions :
– Cosmopolis Nantes (12.09.22 au 09.10.22)
– Les Grands voisins Paris (20.11.19 au 01.12.19)
– Gare d’Anjou – Saint-Sébastien-sur-Loire (06.02.2019 au 16.03.2019)
– FIG (Festival International de Géographie) – St-Dié-des-Vosges (5-7.10.2018)
– Cité Miroir – Liège – Belgique (13.11 au 10.12.2017)
– Turin – Italie (10-17.10.2017)
– Ferrara – Italie (28.09 au 08.10.2017)
– CDMH à Dudelange – Luxembourg (10.05 au 16.07.2017)
– Stimultania – pôle de la photographie à Strasbourg (17.03 au 30.04.2017)
– Biennale Siana – Evry (9.02 au 11.03.2017)
– Fondation Orient-Occident – Rabat (19.11 au 02.12.2017)
– La Cave – Poitiers (14.06 au 02.07.2016)
– Festival Sabir – Pozallo – Italie (10-14.05.2016)
– Anis Gras, le lieu de l’autre – Arcueil (21.01 au 06.02.2016)
– B.U. de Calais (02-17.12.2015)
– Centre culturel Jacques Franck – Bruxelles (12-20.06.2015)
Les acteurs du projet :
équipe étrange miroir: Marie Arlais, Raphaël Rialland, Anne Sophie Llobel, Laure-Anne Bomati, Xavier Seignard, Riwanon Quéré, Matthieu Goulard, Fanny Gateau et Noé Rialland. Atelier Assula, Clément Mouturier (conception et construction du mobilier)/Xavier Seignard, développeur (système interactif); Guillaume Moitessier, graphiste (création graphique); Nicolas Rousseau, éléctronicien DIY (rétro-éclairage photographies)
équipe Migreurop : Cartographes : Lucie Bacon, Olivier Clochard, Thomas Honoré, Nicolas Lambert, Philippe Rekacewicz Photographes : Claire Beilvert, Giovanni Cocco, Olmo Calvo Rodriguez, Olivier Jobard, Sara Prestianni, José Palazón, Alessandro Penso
Migreurop est un réseau transnational formellement constitué en 2005, regroupant des associations et militants œuvrant pour la promotion des droits des étrangers et migrants. Ses objectifs se spécialisent sur la lutte contre la généralisation de l’enfermement des personnes en migration, et une analyse critique des politiques migratoires européenne, notamment dans sa dimension d’externalisation des frontièresMigreurop est un réseau transnational formellement constitué en 2005, regroupant des associations et militants œuvrant pour la promotion des droits des étrangers et migrants. Ses objectifs se spécialisent sur la lutte contre la généralisation de l’enfermement des personnes en migration, et une analyse critique des politiques migratoires européenne, notamment dans sa dimension d’externalisation des frontières
Le réseau compte 46 associations et 53 membres individuel.le.s dans 17 pays du Moyen Orient, d’Afrique et d’Europe. Pour diffuser son expertise auprès du public, le réseau privilégie notamment la cartographie, une discipline à la croisée de la géographie et de l’informatique. Ces cartes permettent de mieux comprendre l’ampleur du phénomène et son évolution dans le temps. Membre du réseau, Nicolas Lambert parle de cartes « en colères ». Ce terme est emprunté au géographe Philippe Rekacewicz qui développe un travail cartographique à la croisée de l’art, des sciences et de la politique, en participant lui même à divers projets artistiques à travers l’Europe et aussi au mouvement de la cartographie radicale.